Extrait du journal

Ce sont d’abord les aveugles de tempérament ou plutôt ceux qui ne veulent pas voir, qui ferment leurs paupières au jour, de peur d’être forcés de le confesser. Ils sont comme les idoles muettes des Ecritures, qui ont des oreilles pour ne pas entendre, des yeux pour ne point voir. Ce sont les savants, à de rares exceptions près, de nos académies et de nos sociétés scientifiques, race qui se compose d’athées, de néantisées, ne reconnaissant que des faits qu’ils nomment positifs — et justement ceux qu’ils avouent et qu’ils adorent ne le sont pas, de sceptiques, et la classe en est grande ; de panthéistes, à l’instauré de leur grand maître Hégel; que sais-je encore, de rationalisâtes purs, etc.; ils ont pris le parti commode de nier tous les phénomènes qui les embarrassent. Ainsi, l’histoire biblique et le nouveau Testament parlent de miracles et d’Esprits, fi donc! tout cela n’est qu’un mythe perpétuel. Ainsi, l’histoire grecque et romaine parlent de prodiges mystérieux; tout cela n’est que légendes ou plutôt superstition....