Extrait du journal

Nos souffrances physiques sont aussi causées par notre ignorance, très profonde encore, des évolutions favorables ou nuisibles par lesquelles la nature agit ou réagit sur nos organismes. C’est encore là une question d’amélioration morale. Quand MM. les médecins aimeront assez l’humanité pour dépouiller leur déplorable parti pris, ils étudieront, et, forcés d’admettre l’existence et le rôle des fluides chez l’être vivant, peut-être trouveront-ils les moyens de nous guérir, ne est-ce que du rhume de cerveau pour lequel, dit plaisamment Alphonse Karr : « Tout ce qu’ils sont parvenus à faire a été de l’appeler coryza. » Les douleurs sans nombre issues de l’ignorance ne sont-elles pas un suprême appel de la nature eu faveur du progrès intellectuel, comme les fruits amers de l’égoïsme sont la preuve irréfutable qu’en dehors de l’amour fraternel il n’est pas de bonheur icibas ?...