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La Revue universelle, 25 janvier 1942

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La Revue universelle
25 janvier 1942


Extrait du journal

rechercher dans l’éclaircissement de sa propre nature et de ses propres exigences ses énergies et ses lumières, elle ne peut accepter ces coupures arbitraires dans l’indivisible harmonie du monde, que sont l’opposition du devenir et de l’être, de l’individu et de la société, du rationalisme et du naturalisme, de la force et du droit. Rien de ce qui est ne nous est donné sous la figure de l’immuable, mais toutes les métamorphoses du devenir impliquent la permanence de ce qui devient. Il n’est pas possible de définir l’individu humain comme une réalité indépendante de la société où il puise sa substance matérielle et mentale ; mais il n’est pas possible de donner à la définition de la société un contenu indépendant des êtres individuels qui la constituent. Une raison qui prétend imposer ses lois au monde en dédaignant de composer avec les fatalités naturelles se retrançhe-ahï l’univers et reste...
Revue Universelle

À propos

La Revue universelle est un périodique royaliste fondé en 1920 par Jacques Bainville et Henri Massis. Bimensuel proche de L’Action française, la publication avait des collaborateurs de renom, dont Jacques Maritain, Léon Daudet, Thierry Maulnier, Robert Brasillach et Charles Maurras. Les grands noms de la littérature française de droite de l’Entre-deux-guerres y ont participé. La revue s’intéressait principalement aux questions de politique étrangère. Pendant la guerre elle soutient le Régime de Vichy et cesse de paraître en 1944.

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