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Extrait du journal
Je m’en voudrais d’ajouter la moindre note à la symphonie de louanges creuses dont le paysan est l’objet. Depuis juin 1940, on a vu naître et proliférer une littérature et une philosophie de la terre, qui me paraissent aussi éphémères et aussi vaines que les pseudo-mystiques de 1 amour, de la gratuite ou de la jeunesse dont on nous abreuvait hier. En présence de cet engouement sans racines, on songe à ces saints devant lesquels le passager s’agenouille à 1 heure de la tempête, mais qu il s’empresse d’oublier le péril passé......
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