Extrait du journal

Comment le décorera-t-on et le meublera-t-on, le Palais des Nations ? Il y a quelque chose de nouveau à tenter; c'est 1 de revenir à la vieille tapisserie, qui ne j veut pas mourir... Elle est délaissée depuis un siècle. — avec les révolutions dé- ; curatives du logis moderne... Il ne s élève | plus d'édifices, — châteaux, cathédrales | — où les Gobelms puissent suspendre leurs I vastes tentures. A Gencv?, n’y aura-t-il pas I de salles d’assemblées où, seule, la haute- | lisse pourrait fournir le décor solennel, traditionnel, approprie à la majesté des séances et des personnes ! Et les Gobelms | ne sont-ils pas là, pour la circonstance. | Comme Beauvais, pour le mobilier. Com- I me Aubusson... Car. la production syndicale et fonctionnant des Gobelms et de : Beauvais est limitée... i. J’entends bien qu'il y a d'autres puis- i canent que la France, et d autres formules j d'art, — H que les architectes auront quel que» batailles à livrer pour départager tant d smbftTens et d’intérêts de toutes couleurs! j Aussi bien ne s'agü-d pas de tapisser, tes- I dre et plafonner tout le caravansérail de i nos tissus de la Bièvre et de l Oise. Mais I la Tapisserie française, — la seule, qui survive, doit être utilisée, et il faut que nos architectes et nos représentants re passionnent à cette manifestation nécessaire, — au point de vue artistique — cl au point de vue budgétaire....