Extrait du journal

...Dans la loge où je suis venu ce soir prêter 1 oreille à ta voix, l’œuvre vient de s'achever qui garde sa jeunesse éternelle après cent quarante-trois ans. La grande musicienne qui m'a invité à ce spectacle, remet lentement sa fourrure, blanche comme la robe de la comtesse, les dernières notes tremblent encore dans l’air comme des perles de rosée, et là dans cette atmosphère toute baignée du génie de Mozart, toute palpitante de son cœur, l'étemelle controverse reprend, le même plomb jeté dans i aile: Sans se douter de ce qu’il suggère brusquement à mon esp it. un jeune homme parle, discute, blasphème, comme peut-être jadis les premiers spectateurs de V benne. Il se croit sans doute du cerner bateau. 11 n’est que l’éternel adverse: e du génie, le perpétuel contradicteur du rossignol. « J’aime mieux Rossini. dit-il ! !»...