PRÉCÉDENT

La Semaine mondaine, 15 avril 1914

SUIVANT

URL invalide

La Semaine mondaine
15 avril 1914


Extrait du journal

Le cours trop rapide du Rhône (Rhodawn, en patois celtique), n’attirait guère les fées; elles se réfugiaient plus volontiers sur les paisibles bords de la Sorgue, où, la nuit, on voyait leurs formes sveltes et blanches voltiger et danser au-dessus des eaux et dans les jardins et bosquets, où, sous le pape Clément VI, devait s’élever le couvent de Gentilly, fondé par le cardinal Annibal de Ceccano,, évêque de Carpentras, puis archevêque de Naples. Elancées, gracieuses, avec, dans le dos, des ailes de papillon diaprées, aux mille couleurs changeantes, les jolies fées de la Sorgue planaient, la nuit, sur le village. Elles descendaient des nuées pour procurer aux habitants de véritables pèches miraculeuses, qui causaient la fortune du pays, et que les pêcheurs célébraient par de grandes fêtes, présidées par celui d’entr’eux qui portait le titre de Roi de la Sorgue....
Semaine mondaine

À propos

La Semaine mondaine est un hebdomadaire fondé et édité à Avignon par Amédée Gros, s’intéressant aux questions politiques, littéraires et mondaines. Son premier numéro est daté du 16 février 1887. Forcé à interrompre son tirage en juillet 1914 à cause du début de la Première Guerre mondiale, il reprend le 2 juin 1915. Le deuxième conflit mondial mettra un terme à cette publication : son dernier numéro date du 31 août 1939. Il changera plusieurs fois de sous-titres.

En savoir plus
Données de classification
  • ripert
  • pourquery
  • serre
  • henri chabas
  • notredame
  • leprince de beaumont
  • morphée
  • guillaume iv
  • avignon
  • cavaillon
  • rhône
  • vaucluse
  • carpentras
  • le rhône
  • bédarieux
  • lacaune
  • lunas
  • nyons
  • la république
  • mille et une nuits
  • capitole
  • bloc
  • parlement
  • société anonyme