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La Semaine mondaine, 20 mai 1914

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La Semaine mondaine
20 mai 1914


Extrait du journal

Pour faciliter l’exécution de leurs desseins, ils souhaitent le pire en toutes choses. Ils professent que le bien ne peut sortir que de l’excès du mal. Pour que le pays revienne à la monarchie, il faut — à ce qu’ils prétendent — qu’il ait connu toutes les horreurs : la I guerre étrangère, la guerre civile, la détresse I financière ; et ils poussent à ces maux autant I qu’ils le peuvent, écartant tous les moyens I de salut qu'ils n’ont pas suggérés eux-mêmes, I et qui sauveraient le pays. , . I Ces gens-là me rappellent la néfaste polit | que des émigrés, contrecarrant les tentatives ■ des royalistes libéraux, considérant ceux-ci I comme plus malfaisants que les Jacobins. Les I émigrés s’appliquaient avec ardeur à déjouer I les efforts des braves gens qui croyaient issuI rer le salut de la monarchie, en l’entourant I d'institutions libérales, pareilles à celles qui I fonctionnent en Angleterre....
Semaine mondaine

À propos

La Semaine mondaine est un hebdomadaire fondé et édité à Avignon par Amédée Gros, s’intéressant aux questions politiques, littéraires et mondaines. Son premier numéro est daté du 16 février 1887. Forcé à interrompre son tirage en juillet 1914 à cause du début de la Première Guerre mondiale, il reprend le 2 juin 1915. Le deuxième conflit mondial mettra un terme à cette publication : son dernier numéro date du 31 août 1939. Il changera plusieurs fois de sous-titres.

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