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La Semaine mondaine, 24 novembre 1915

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La Semaine mondaine
24 novembre 1915


Extrait du journal

Arrivé du Languedoc par le pont Saint-Bénézet, entouré d'un cortège magnifique, il avait pénétré dans la ville par la porte du Rhône, qui formait alors la tête du pont, et s’était installé au couvent des Frères Prêcheurs, qu’il devait habiter pendant toute la durée de son pontificat. Ce monastère, par la suite un des plus beaux d’Avignon, n'était alors qu'un modeste « moutier » bâti en 1220 dans une ile du Rhône,concédée aux religieux de cet ordre par les consuls de la ville, et où la tradition, veut que Sainte-Marthe ait jadis ressuscité un enfant noyé dans le fleuve en le traversant pour entendre le sermon de la sœur de Lazare. Les constructions s'élevaient alors sur un jardin acheté ad Briansenem (au portail Bienson actuel) ; file plus tard réunie à la terre ferme a vu construire le beau couvent des Dominicains, sur remplacement duquel s’élève maintenant l’ancien hôtel Yvaren, aujourd’hui propriété de M. Fernand Bieu, avocat, membre de la Coopérative Agricole d’Avignon....
Semaine mondaine

À propos

La Semaine mondaine est un hebdomadaire fondé et édité à Avignon par Amédée Gros, s’intéressant aux questions politiques, littéraires et mondaines. Son premier numéro est daté du 16 février 1887. Forcé à interrompre son tirage en juillet 1914 à cause du début de la Première Guerre mondiale, il reprend le 2 juin 1915. Le deuxième conflit mondial mettra un terme à cette publication : son dernier numéro date du 31 août 1939. Il changera plusieurs fois de sous-titres.

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