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La Sentinelle, 23 juillet 1792

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La Sentinelle
23 juillet 1792


Extrait du journal

Non , la nation ne s’indigne pas contre î esclave qui chaque matin , lui vomit chic gazette universelle ; le plus profond mépris, < tout ce qu’elle accorde à un ennemi trop vil. Fiais comment se fait-il qu’il ne lui paroisse pas atteint dunes liefurieuse ? pourquoi les rapides triomphes des Bender , des Brunswiki, th • B< uriné dont /infernal esprit semble lui dicter ses feuilles, ne sont-ils point dép.'Tirvus do toute vraisemblance ? d où vient qu’en effet l’approche de 20.000 esclaves expose à quelque péril l’empire aux où du— parlements , cet empire qui sous les auspices de la liberté , pouvoir , pour sa défense , mettre d’abord sur pied cinq cent mille soldats , qu’au besoin cinq cent mille autres eussent remplacés ? quel ennemi secret et formidable enchaîne le courage d’un tel peuple et détruit scs moyens immenses ? qui l’a déjà réduit aux dangers et à l’humiliation d’une guerre purement défensive? qui lui a d une des revers ? qui lui prépare des désastres ? Voilà ce que les représentons de la nation ne peuvent se dispenser de lui déclarer munît y et ce qu’en attendant il faudra bien vue j’examine....
La Sentinelle (1792)

À propos

La Sentinelle est un journal fondé par Jean-Baptiste Louvet en 1792. Initialement paru sous la forme d’un journal-affiche, il représentait l’opinion girondine, d’ailleurs subventionné par le ministère girondin. Sa publication, à plus de 20 000 exemplaires pour certains numéros d’après Louvet, est significative pour la consolidation du pouvoir girondin de mai à juillet 1792. Élu à la Convention, Louvet abandonne la rédaction après le 18 septembre,  remplacé par Chaussard puis Lavallée.

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Données de classification
  • luckner
  • dubouchage
  • paris
  • françois
  • landes
  • france
  • autriche
  • bender
  • orchies
  • bretagne
  • saillant
  • lyon