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La Silhouette, 12 août 1849

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La Silhouette
12 août 1849


Extrait du journal

très, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, ne valent pas les artistes qui reproduisent des tableaux sur une scène,dans le aère du manteau d’arlequin? Et le s hommes de.lettres, les rêveurs spirituels qui écrivent leurs rêves, les penseurs qui donnent au public tout ce qu’ils ont pensé de meilleur, les ingénieux amisoeurs de toutes les classes, les conteurs inépuisables qui prêtent des distractions à la politique, aux émeutes, aux révolutions, à toutes les vilaines choses de ce monde,ne sont-ils plus rien aux yeux de la bienveillance officielle? La littérature, qui se meurt, doit-elle mourir décidément par ordre? les pouvoirs ministériels croient-ils qu’un livre, un conte, un roman, quand ils ont de I esprit, de la grâce,du goût et de l’intérêt, ne vaillent pas un vaudeville, un mélodrame, une bouffonnerie, une monstruosité o.i une charge ? Depuis un grand mois, on demande la protection, la faveur, la justice et l’argent de l’Etat pour les besoin...
La Silhouette (1844-1850)

À propos

La Silhouette est une revue mondaine et littéraire ayant paru de manière hebdomadaire entre 1844 et 1850. On y trouve notamment des caricatures. Une d’entre elles, caricaturant Charles X en jésuite, vaudra une peine d’emprisonnement de six mois au gérant de la publication. Parmi les personnes ayant collaboré à la publication se trouve Honoré de Balzac.

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Données de classification
  • albert
  • etranger
  • ducos
  • victor hugo
  • gutenberg
  • gluais
  • paris
  • dickens
  • madeleine
  • aol
  • l'assemblée
  • société des gens de lettres