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La Sociale, 16 avril 1871

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La Sociale
16 avril 1871


Extrait du journal

On s’est battu encore à Neuilly le matin, les fédérés avaient cntpor é ie village maison par maison, jardin par jardin, jusqu’au grand parc'crénelé. Cinq à six cents gendarmes et marins, munis de deux pièces d’artillerie gardaient cette vaste propriété. Déjà, la veille, les fédérés avaient fait de grands efforts pour enlever la position ; ils avaient essayé de le cerner, mais aucune do ces opérations n’avaient réussi, le parc était tou ours au pouvoir des Vvrsaillants, et d**s cadavres de gardes nationaux gisaient tout autour. Ce matin l’attaque a recommencé sur deux points à la fois ; les soldats de Versailles étaient solidement barricadés et retranchés et se défendaient avec plus de vigueur encore que la veille. Les fédérés ont tenté d’emporter le parc de vive force par une petite brèche que les pièces do sept avaient pratiqué^, mais une mitrailleuse placée à l’ouverture fit de tels ravages dans les rangs des gardas nationaux, qu’ils 'ont dû renoncer à avancer davantage....
La Sociale (1871)

À propos

Rédigé par Vermersch, Vuillaume et Humbert, La Sociale est un quotidien du soir né de la Commune de Paris. Paru du 31 mars 1871 au 17 mai 1871, il se montre en faveur de la révolution en cours, publiant rubriques et informations relatant les événements sur un ton engagé.

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