Extrait du journal

Européens et des ambassades aurait dû donner plus de sang-froid, Péra n’est pas plus sage et se hâte d’imiter l’exemple de Galata. En deux minutes les rue; sont noires de monde; les boutiques se ferment, les écoles se vident. Cris do fumai' s, voix aiguës d’enfants qui hurlent apures loirs me des. C’est un spectacle inénarrable Et de tous les cotes le fl-'-t des fuyards continue a monter. Un seul mot se lit sur tous les visages; la • peur» une peur folle irraisonnée,atroce, paralysante. En ce moment il y a cinq a six mille personnes dans la rue de Péra. Hé bien! 1UU individus résolus n’en laisseraient pas un vivant Tout ce monde ne songe qu’a fuir. Fuir, fuir, fuir entore, telle e^t l’unique préoccupation de cette multitude. C est la panique drus tonte son horreur. Et par dessus tout cela le même mot...