Extrait du journal

Toutefois, il n’était pas commode pour moi de quitter la Corse sans tomber entre les mains des gendarmes ; je ne pouvais un instant songer à voyager par les voies régulières en prenant simplement mon passage pour l’Italie sur l’un des bateaux qui font la traversée à jours fixes. Mes amis durent donc rechercher un caboteur qui avait quelque chance d’échapper à l'attention de la police. On trouva dans le port de Sagone un petit voilier qui chargeait du charbon de bois pour PortoTorrès (Sardaigne) et l’on demanda au capitaine à quelles conditions il consentirait à m'admettre à son bord, en qualité de passager....