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La Souveraineté, 20 mars 1888

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La Souveraineté
20 mars 1888


Extrait du journal

— Ce ne serait pas adroit d’être boulangiste. On ne va pas tarder à en finir avec le général Paulus. Ses partisans le portent dans deux départements. C’est bien imprudent à eux. Nous avons de nombreux amis dans les Bouches-duRhône. Je vous Jure qu’il n’y sera pas plus élu que dans l’Aisne. Que deviendra alors son panache? Je regrette bien de ne pas avoir assez d’argent pour aller à Marseille. J’aurais été heureux de faire campagne contre lui. Par bonheur, mon concours n’est pas indispensable. D’après les renseignements que nous recevons, il sera honteusement blackboulé. Autre chose. M. Laisant a offert de lui céder son siège à Paris. Dites bien que je le mets au défi de réunir sur le nom du générai plus de 60,000 voix dans tout le département de la Seine. Ici je ferai campagne avec tous mes amis. Qu’il relève mon défi, s’il l’ose !...
La Souveraineté (1886-1889)

À propos

La Souveraineté est un quotidien impérialiste et bonapartiste. Fondé en 1886 à Paris par d’anciens rédacteurs du Pays, dont Albert de Loqueyssie et Robert Mitchell, il est entretenu et soutenu par le prince Victor Napoléon pour combattre la tutelle de Paul de Cassagnac, patron de cette presse anti-républicaine et cléricale, fondateur notamment de L’Autorité.

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