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La Tribune de la Gironde, 9 août 1849

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La Tribune de la Gironde
9 août 1849


Extrait du journal

« Je réponds de plus . à ces hommes qui intervertissent atijourd hui si hardiment tous les rôles . parce qu’d. ont des mains pour battre à toutes les audaces de réaction dans leurs journaux et à la tribune : Si la révolution est un crime . est-ce vous ou est-ce nous qui I avons faite ? Est-ce nous qui avons sapé, dans des conspirations dont nous pouvons vous rappeler le lieu , le jour et Vheure. par vos propres bouches . les bases de la monarchie de la branche binée avant les ordonnances de juillet ? Est-ce nous qui avons jeté à la porte de Paris , dans la personne du duc de Bordeaux et de sa mère , ce vieux droit monarchique que vous sanctifiez aujourd'hui hui de vos larmes ? Est-ce nous qui avons été chercher un prince en reserve dans son palais et dans ses jardins , auprès de Paris . pour dire à sa sœur : « Qu’il vienne , un > trône est vacant . qu'il se glisse entre une veuve et » un enfant qui se sauvent et la République; l’usurpa» lion est notre légitimité à nous ? * Est-ce nous qui avons dévoré ce règne , selon la sinistre expression de Tacite ?...

À propos

La Tribune de la Gironde est un quotidien républicain bordelais ayant paru entre octobre 1848 et décembre 1851. On y trouve des informations relatives à l’actualité de la région bordelaise, mais également aux enjeux de la politique nationale. Le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis Napoléon provoque la chute de cette publication qui lui est hostile.

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