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La Tribune de l’Aube, 2 novembre 1915

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La Tribune de l’Aube
2 novembre 1915


Extrait du journal

Morts, que toute la France voudra célébrer. Ou1 elle suivi pour nous, cette année-ci, la vraie Fête nationale. 11 n’y eu a pas, il ne peut plus y en avoir d’autre, tant que 1 "ennemi n’aura skis été chassé hors d.* chez nous, * il ià lié de son orgueil et puni de su cruauté. Dans ces jours de deuil et «Je souvenir, de ‘pensées tristes et graves, la France, n’eu doutons pas, et nos ennemis, qui épient notre attitude, le verront bien, sera XTahnent unanime. Comment ne lu serait-elle. pas ? Ses morts eu.x-mùmes le lui commandent. Leur voix est plus éloquente et plus persuasive que toutes les autres. Lis n’ont pas besoin de longs discours : il leur suffit de montrer leur spectre et leurs plaies. Tous nos chers revenants, tous !«-s fantômes de cette jeunesse, qui est morte au service du jurys, se presseront autour
La Tribune de l'Aube (1901-1942)

À propos

La Tribune de l’Aube est un quotidien créé en 1901 et qui fait suite au Petit Républicain de l’Aube. Édité à Troyes, le journal se revendique toujours de tendance républicaine. Il cesse de paraître en novembre 1942.

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