Extrait du journal

L’application de la loi du 10 juillet dont le bienfait ne saurait être contesté par tout homme de bonne foi, c’est-à-dire non intéressé au rétablissement de la spéculation, ne saurait être trop surveillée. Les cultivateurs, dans leur propre intérêt et par devoir de solidarité, ne saurait tolérer que des marchés soient conclus sous le manteau à d’autre prix que celui fixé par la loi. La grande meunerie s'est efforcée, au début, de disqualifier la loi du 10 juillet en réduisant ses achats au strict minimum, mais il faudra bien — et le courant commence à s'établir — qu'elle renouvelle ses stocks quand ils seront épuisés. Donc la patience est de rigueur. Qui veut la fin veut les moyens. — N. L. C....