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La Tribune de l’Aube, 15 novembre 1908

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La Tribune de l’Aube
15 novembre 1908


Extrait du journal

Et il est excellent aussi de l’indiquer, de le louer, dans nos articles : il faut dire combien, pendant cette semaine dernière, le Parlement, la presse, la France enfin, — dans les ateliers, les bureaux, voire les salons, a su montrer de la dignité nationale et faire trêve aux divergences et aux querelles de parti. Personne n’a hésité ; personne n’eût admis que fussent formulés, par nos représentants, dès ce moment, ces regrets qu’on prétendait nous imposer. Il n’y a pas eu d’article dissonant dans l’ensemble de la presse française ; dans un seul, peut-être, on a pu lire ces mots : « Atout prix il faut qu'on s’entende... Et on s’entendra » ; mais ç’a été une exception; la note unanime était faite de réserve, de fermeté et de calme ; on n’a point entonné de refrains guerriers, rappelant d'autres temps qui furent suivis de si cruels réveils, et on n'a pas non plus, d’un autre côté, fait envisager des périls qui, peut-être, sont chimériques, — car, qui peut dire ce qu'est l’avenir des armes ?...
La Tribune de l'Aube (1901-1942)

À propos

La Tribune de l’Aube est un quotidien créé en 1901 et qui fait suite au Petit Républicain de l’Aube. Édité à Troyes, le journal se revendique toujours de tendance républicaine. Il cesse de paraître en novembre 1942.

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