Extrait du journal

e beaux coursiers, valaient le déplacement. Je vis aussi un public qui me parut bon enfant. Je sais qu’à cette époque la foule avait, comme aujourd’hui, ses colères, quand le favori refusait obstinément de prendre le départ. Pourtant, il me semble que les sportsmen, puis que sportsmen if y a, de l’époque dont nous parlons, étaient d’une humeur moins aigre que leurs successeurs d’aujourd’hui. Cela tient, je crois, à ce que ces ancêtres étaient, pour la plupart, des amateurs de sport hippique. Ils pariaient, le pari ayant toujours été la plaie des courses. Ils jouaient peut-être moins qu’on ne le fait maintenant. Je veux dire que les anciens habitués de Longchamp raisonnaient un peu le placement de leur argent, tandis que les gogos du temps présent « prennent » les chevaux au hasard, de la même façon qu’on choisit des numéros à la loterie....