Extrait du journal

Il y en a une, en blet, depuis le début de telle guerre : elle est à la fois double et unique, puisque, par une sorte d’échange et de transfusion, ces deux Ames, celle tie l’Angleterre et la nôtre, se sont peu à peu .pénétrées. Nos deux peuples sont des (peuples libres. Les Anglais, qui ont eu avant nous ÏHabcus corpus, sont peut-être plus sou vieux et plus jaloux de la liberté individuel l i ; fidèles aux principes et à l’esprit <10 1789, les Français, champions du droit international, sont plus dévoués à la grande cause de l'indépendance des nations. Nos lieux j>euplcs sont ainsi aux antipodes d’une autre nation, asservie et domestiquée, plus habituée à obéir que digne de commander et qui n’a encore ni l'idée, ni le moyen de discuter, de rejeter la force despotique qui la contraint et qu’elle subit....