Extrait du journal

Rio Janeiro, 3 août. — On s’étonnait avec raison de ce que notre souverain, le plus libéral sans contredit de tous les monarques du monde, eût vainement sollicité l’alliance de plusieurs princes européens, Lien moins punissais et moins riches que lui. Mais on ignorait que certains membres de la sainte alliance avaient poussé leurs avant postes jusque dans notre capitale, et qu’un de leurs âge ns les plus actifs, ayant réussi par ses intrigues a s’insinuer dans l’esprit de l’empereur, abusait de sa confiance pour le perdre dans l’esprit des cabinets de l'Europe. Le fourbe fut heucreusement démasqué et chassé d’ici. Don Pédro aussitôt, malgré les soins qu’exigeaient de lui les affaires du Portugal, renoua ses négociation», et dirigea cette fois ses vues vers les cours de évade et de Bavière: un diplomate brésilien fort habite traitait d’un côté par correspondance; de l’autre côté les intérêts de don Pédro étaient confiés à un jeune colonel de votre ancienne année connu en outre par de sévillans succès dans vos salons ; ce fut ce dernier qui l’emporta. Se multipliant a l’infini et se portant avec la rapidité de l’éclair de Munich à Rio-Janeiro, et de RioJaneiro à Munich, M. Brack triompha de toutes les difficultés, et enleva tous les obstacles....