Extrait du journal

théâtre se déroule un film russe sentimental et presque idiot précédant un concert admirable exécuté avec les danses du Prince Igor de Borodine, acclamer tout à la fois, comme le furent cinq minutes plus tard, , L’Internationale, 1 Hymne de Riego, l’hymne anarchiste[ de la « F AI » et l’hymne catalan. Oui ! [ le régionalisme catalan s’accorde avec < le socialisme catalan et le syndicalisme [ catalan qui a déjà tant réalisé. Les nom- ' mes, qui ont su parer de fleurs et dires- « ser des autels en pleine rue à ceux qui [ tombèrent pour la révolution, gardent en 1 leur cœur leur indépendance nationale ccr..me une fleur merveilleuse qui ne peut [ s épanouir qu’en serre, dans l’intimité en < quelque sorte. Le rems, ce que j’ai vu, [ les portraits de Boukharine et de Macia accotés aux murs du théâtre, ce qui stuc- [ pépie les meilleures bonnes volontés, le [ défilé monstre, les efforts continus, admirables de ceux qui ont la responsabilité d’un ordre nouveau ici, tout cela ne serait peut-être pas grand’chose si du petit officier du « Bario » au militant de la < FAI » ou au militant socialiste un j lien invisible mais solide, celui de l’indu- 1 pendante, ne réunissait étroitement tous i les Catalans et tous les habitants de cette ? ville magnifique, qui vit intensément, ne î se donne aucune allure de guerre et se ? pare au contraire de toute la séduction de ( ses filles, de toute la grâce de sa race, de Z toute sa vie quotidienne animée et sans? peur. „• Z...