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La Vague, 5 décembre 1925

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La Vague
5 décembre 1925


Extrait du journal

Le Fascisme français s'organise, il engencé s’inspirer des précédents du fascisme italien, il se rend compte cependant que les conditions politiques, sociales, économiques, psychologiques, où il évolue, différent de celles que Mussolini et ses lieutenants exploitèrent. La guerre est plus loin de nous qu’en 192g, et il n’y a point de chômage en France, ou du moins ce chôma;--1 n’est pas comparable à celui qui étreignait l'Italie, pays surpeuplé. Point de dynastie qui appréhende un renversement révolutionnaire. La tradition des coups de main et des dictatures locales, dictatures du temps Guelfe, et Gi|>elin, dictatures de la Renaissance était, vivace dans la péninsule, plus faible ou nulle ailleurs . Un trait commun, c’est, la volonté de la classe dirigeante de faire front à toute menace ouvrière ; un autre trait commun, c'est la prolétarisation d’une classe moyenne qui cherche sa voie et qui peut* tout aussi bien, dans son désespoir, aller à la révolution qu'à la contre-révolution. On pourrait poursuivre à Pin Fini, cette comparaison, mais tel n'est pas notre sujet....
La Vague (1918-1937)

À propos

La Vague est un hebdomadaire de combat, pacifiste et socialiste fondé le 5 janvier 1918 par Pierre Brizon, le pèlerin de Kienthal. Diffusé dans l’armée jusqu’en première ligne, ses colonnes étaient largement ouvertes aux soldats. En effet, le Grand Quartier général tolérait le courrier des lecteurs afin de prendre les mesures nécessaires ensuite pour satisfaire les mécontentements. Tirant à 100 000 exemplaires en novembre 1918, le journal continua de paraître par épisodes après la guerre jusqu’en 1936.

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