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La Vague, 15 octobre 1937

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La Vague
15 octobre 1937


Extrait du journal

Ceux qui ont « de quoi » pourront des- mc$ dcî militants, nous sommes restés des ter à Biarritz et autres lieux, pour y sou- hommes.^ doter nos ambassadeurs, acheter des C est à ce titre que nous portons notre consciences, monnayer le sang d’un peu- honte, pie assassiné, troquer du minerai contre des vies humaines, distribuer les Admirez ce geste magnanime : il a trente deniers rituels, traquer les réfracté été permis aux expulsés de choisir entre taies, sabler le champagne en disant : Burgos et Valence, alors que rien ne n Encore un que les gouvernementaux nous empêchait de livrer les réfugiés aux n auront pas ». respirer l’air du soir en assassins fascistes, traitant une affaire de gaz asphyxiants, On n’a pas été jusque-là. insulter la France en se réclamant du Pourquoi ? pays réel et parler de nous domestiquer Ce geste aurait eu, au moins, le méau nom du Christ, de Franco et de Jac- rite de la franchise, bues Doriot. — Troupes italiennes, allemandes....
La Vague (1918-1937)

À propos

La Vague est un hebdomadaire de combat, pacifiste et socialiste fondé le 5 janvier 1918 par Pierre Brizon, le pèlerin de Kienthal. Diffusé dans l’armée jusqu’en première ligne, ses colonnes étaient largement ouvertes aux soldats. En effet, le Grand Quartier général tolérait le courrier des lecteurs afin de prendre les mesures nécessaires ensuite pour satisfaire les mécontentements. Tirant à 100 000 exemplaires en novembre 1918, le journal continua de paraître par épisodes après la guerre jusqu’en 1936.

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