Extrait du journal

—« La via> humaine est semblable à un chemin ont, l’issue est un précipice affreux. On nous en avertit dès le premier pas ; mais la loi est portée, l faut avancer toujours. Je. voudrais retourner n arrière : Marche ! marche [ un poids invisible, une force irrésistible flous entraîne : il faut ans cesse avancer vers le précipice. Mille travers, mille peints nous fatiguent et nous inquietent dans la route. Encore si je pouvais éviter ce précipice affreux ! Non, non, il faut marcher, il a ut courir : telle est la rapidité des années. On t console pourtant, parce que de temps en temps n rencontre des objets qui nous divertissent, des aux courantes, des fleurs qui passent. On voudra jt 'arrêter : Marche ! marche ! Et cependant on voit oui ber derrière soi tout ce qu’on avait passé : tracas effroyable, inévitable ruine ! On se console tarée qu'on emporte quelques fleurs cueillies eu tassant, qu'on voit se faner entre ses mains du natif au soir, et quelques fruits qu'on perd en les goûtant : enchantement, illusion ! toujours entraide tu approches du gouffre affreux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, es fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins ,-ives les prairies moins riantes, les eaux moins la ires Tout se ferait, tout s'efface. L’ombre de a mort se présente : on commence à sentir l'loche du gouffre fatal. Mais il faut aller sur le tord ! Encore un pas : déjà l’horreur trouble les éns’ la tête tourne, les yeux s'égarent. 11 faut narelier ; ou voudrait retourner en arrière ; plus le moyens : tout est tombé, tout est évanoui, tout ;st échappé .. » (BOSSUET.)...