Extrait du journal

Ce témoin sagace et clairvoyant s’aperçoit que c’est seulement la » force . ^inertie » qui prolonge la guerre. Il ] translate inefficacité des moyens violents pour résoudre lus difficultés européennes : « S'il y a un résultat acquis de la guerre présente, c’est bien celuici, que les armes ne pourront faire la paix, que peut-être elles ne pourront même pas provoquer la fin des hostilités. Les efforts surhumains, les sacrifices inouïs en vies humaines el en valeurs, faits sur les champs de bataille, oçtl-i:» pu changer sensiblement — j’al.ais aire : en quoi que ce soit — les relations réciproques entre les groupes belligérants ? » Et l'observateur conclut avec profondeur : « Ce sont, les sacrifices les privations sans nombre — enfin tout le passif dé la guerre — qui feront la paix ». Oui, la guerre prendra fin, ! malgré elle, non parce qu’elle aura I réussi, mais parce qu’elle auna échoué, non parce qu’elle aura construit, mais prive quelle elle aura détruit, non parce qu’elle mira obtenu des résultats ou réalisé un idéal quelconque, mais parce quelle sera parvenue à l’épuisement, à force d’impuissance. La violence, est la plus grande approximation du néant, étant l’anéantissement. Cette guerre aura été une démonstration de plus de la faillite die la guerre....