Extrait du journal

Voilà ce qu’ils ont fait! L’un suivant l’autre, les insurgés du 4 septembre, et ceux du 31 octobre, depuis Jules Favre jusqu’à Tirard sont venus s’agenouiller devant cette majorité qu’ils insultaient hier. Ils ont humblement réclamé l’indulgence des ruraux pour leur conduite passée, cherchant à se faire pardonner par la violence de leur récent amour de l’ordre, leurs tentatives insurrectionnelles d’autrefois. Ainsi, après que dans une magnifique harangue digne de figurer dans un cours de rhétorique, Jules Favre eut demandé pardon à Dieu et aux hommes d’avoir obtenu de M. de Bismark le non-désarmement de la garde nationale de Paris, on vit tous les réactionnaires se précipiter vers lui et lui sevrer les mains avec effusion....