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La Vie moderne, 10 juillet 1892

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La Vie moderne
10 juillet 1892


Extrait du journal

On parle bien d’impôt sur les palmes académieniques. Vous êtes écrivain, romancier de marque, grammairien ou marchand de marrons, en un mot, vous avez tous les titres à la distinction violette ; c’est eu somme un revenu que tout cela vous procure, sans ennui pour les autres, car personne n’est obligé de lire un littérateur ennuyeux, personne n’est contraint d’aimer les châtaignes! qu’importe, les titres ne compteront qu’autant qu’il seront additionnés de 50 francs pour un officier d’académie, et 60 pour un officier de 1 Instruction publique....
La Vie moderne (1879-1928)

À propos

La Vie Moderne est un hebdomadaire illustré d'art et de littérature, fondé en 1879 à Paris par l’éditeur Georges Charpentier. Son rédacteur en chef, Émile Bergerat, est un ancien chroniqueur réputé du Bien public. Tournant le dos aux académismes, la revue met en avant le travail des impressionnistes, qui produisent par ailleurs des dessins originaux pour l’illustrer. La Vie moderne jouissait aussi, de manière assez inédite, d’une galerie pour exposer les peintres qu’elle affectionnait, parmi lesquels Monet, Manet ou Renoir.

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Données de classification
  • paris
  • france
  • union postale
  • parlement
  • société protectrice des animaux