Extrait du journal

doute il v a eu parmi nous quelques-uns de tes fils qui ont été des dégénérés, et spis. en ces lugubres journées de deuil national, auraient mérité, plutôt que d'entrer orgueilleux, et impénitents dans nos églises et nos temples, de faire devant les portes des sanctuaires amende honorable, et. à genoux. demander pardon à Dieu et à la patrie. Mais ceux-là. qui en fait t'ont reniée, ils n étaient qu’en nombre relativement infime. Tous tes autres mds, confessant leurs erreurs et leurs fautes, ont prié Dieu pour toi. mère bien aimée, avec des cœurs tendrement passionnés d’amour. On les avait forcés à ( abandonner sur le chemin ou des brigands t’avaient assaillie et blessée, saluant déjà ta mort avec des cris de haine. Mais nous revenons vers toi. et lu vivras. Les meilleurs de tes fils, fils dv l;| terre et de ton âme. ont combattu pour toi jusqu'au bout, ajoutant encore de la gloire à la gloire dont leurs pères et leurs aïeux, de siècle en siècle ont couronné ton front. Aie loi en eux, l mante, comme ils ont loi en toi. Prends les dans tes bras meurtris et saignants. Lux. ils étancheront ton sang sous leurs baisers. L’amour est plus fort que la mort....