Extrait du journal

l.es francs-maçon s. dont l’origine se perd dans la nuit des âges, ont commencé à la mettre vraiment sous leurs dents il j a prés de deux siècles. On les trouve à Pieuvre, sans qu 011 puisse reconstituer intégralement à travers les événements leurs Iras aux de termites, aux heures les plus troubles de la Révolution française. 11 semble bien qu alors c ’est la maçonnerie anglaise qui mène le jeu, cherchant à affaiblir, par le désordre sanglant où elle contribue à la plonger, une I rance trop puissante, considérée par tous les Anglais comme 1 ennemie la plus dangereuse de 1 Xngleterre. Plus tard la maçonnerie prend des aspects assez variés, en 1*rance et ailleurs. Elle se donne volontiers pour une association libérale, philanthropique, parfois même religieuse. Etant secrète, et ne révélant au public ni ses intentions, ni ses moyens d’action, ni les noms mêmes de ses chefs, elle peut aisément donner le change sur ce qu’elle est en réalité et sur le but quelle elle poursuit sans relâche. De notre temps et dans notre pays elle a cru devoir, néanmoins, pour activer sa propagande, proclamer quelques-uns de ses desseins, passer hardiment sur le terrain politique, et y pousser ses adhérents, axant estimé que l’heure était favorable pour y obtenir des succès. Tout en inspirant pur quelques exemplaires châtiments - au nombre desquels il faut sans doute compter lu fin tragique du Président Doumer et celle du Conseiller Prince - une sainte terreur aux Frères qui, après lui avoir juré fidélité, seraient tentés de la trahir ou simplement de l’abandonner, elle attire à elle, d’autre part, beaucoup de fonctionnaires ou d’aspirants...