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La Vie nouvelle, 8 octobre 1937

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La Vie nouvelle
8 octobre 1937


Extrait du journal

que 100 |r., un billet de banque de 100 fr. n’a plus qu'un pouvoir d'achat de 10 fr. tandis que les grosses fortunes ont presque toutes disparu par la double confiscation de l'impôt sur le revenu et des taxes sur les héritages, les moyennes et petites épargnes se fondent. I.es ouvriers, qui ont obtenu 20 0 U d'augmentation de salaires, sont obligés de dépenser 40 0 0 de plus qu’avant pour vivre. I.es paysan», dont un gouvernement dictatorial limite les justes gains, les forçant, par exemple, a céder pour 180 fr. un Me qui vaut actuellement 200 fr., voient en vain se revaloriser, comme on dit, beaucoup «le leurs produit»; ce qu’il leur faut acheter absorbe, et au-delà, le bénéfice tle leurs ventes. I.es fonctionnaires, les retraités se plaignent, et avec raison, «le l’in suffisance «le leurs traitements et de leurs pensions oui ne sont plus en rapport avec les nécessités «le l’existence. Il n’y a plis a ergoter: tout le pu>s est sur la pente de l'abîme, un pas «le plus, et il sera au fond....
La Vie nouvelle (1925-1940)

À propos

La Vie nouvelle est une revue protestante hebdomadaire, fondée à Montauban par le pasteur et journaliste Louis Lafon en 1893. Le journal fusionne avec Le Protestant en 1913 et paraît sous le titre Evangile et Liberté jusqu’en 1925, date à laquelle Louis Lafon lui redonne son titre initial : La Vie nouvelle.
 
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Données de classification
  • lafon
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