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La Vie nouvelle, 31 décembre 1937

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La Vie nouvelle
31 décembre 1937


Extrait du journal

Aux sentinelles de lu vigilance dépend le salut «le l'armée, celui de la vite. Kl comme il est émouvant ce cri, cet appel angoissé : « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? • De se.s foires, de ses périls, de ses embûches, de scs menaces ; des ennemis qui skient «laits l’ombre, due assaillant» possibles, des traîtres qui conspirent dan» les ténèbres complice»? Des vigies, il en faudra toujours. Au sommet d’un mât, pour la barque qui traverse l’Océan; aux aguets, derrière les murs de la forteresse, au sein même de la cité. Tous les péril» ne viennent pas du dehors. Que «le maux nous menacent auaujourd'hui î matériels, spirituels. Un matérialisme chanté; un relâchement progressif des mœurs; le spectre d’une conflagration mondiale possible. Sentinelles, que dites-vous «le la nuit 3 Ne re léchez o »s v**«rn %upvenu! jonc. Ne cédez pas à la fatigue, au sommeil ; ne pactisez pas avec la trahison. Veillez sur l.t famille, sur l’Kglisc, sur la Patrie, ht bientôt, comme dans le livre du prophète d’où s’échup|>c ce cri : « Sentinelle que dis-tu de la nuit ? • nous entendrons la parole victorieuse : « Ia* matin luit déjà »....
La Vie nouvelle (1925-1940)

À propos

La Vie nouvelle est une revue protestante hebdomadaire, fondée à Montauban par le pasteur et journaliste Louis Lafon en 1893. Le journal fusionne avec Le Protestant en 1913 et paraît sous le titre Evangile et Liberté jusqu’en 1925, date à laquelle Louis Lafon lui redonne son titre initial : La Vie nouvelle.
 
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Données de classification
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