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La Vie nouvelle, 31 janvier 1930

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La Vie nouvelle
31 janvier 1930


Extrait du journal

\i>m m'accorde/ que Rousseau n’est en aucun gens et à aucun degré un lie* spirituel du calvinisme, et vous faites dotes mes raisons, qui se réduisent à montrer que la théologie de I un suppose trait pour trait, radicalement, à c Ile de Faillie. \ cette preuve en quelque sorte interne on poulinait, d’ailleurs, en ajouter une autre externe qui n aurait. me semble t il, pas moins de poids. Si Jean flaques était un légitime héritier et un fidèle eonlinuateur de la Réforme, comment expliquer que la France, ayant repoussé violemment la Réforme au x\ f siècle, l’ait embrassée avec enthousiasme deux siècles plus tard ? Ht si Jean Jacques était un descendant dégénéré, et cependant authentique, de Lahiu, faudrait il donc admettre que la France, n ayant pas voulu de la Réforme sous la tonne rationnelle, virile et saine du calvinisme, ait attendu pour l’adopter quelle lui fut pi< '«‘iilcc sous la forme affective, féminisée, corrompue et. corruptrice du rotisscauismr 1 Hans la première hypothèse, quelle incroyable versatilité 1 Dans la seconde, quelle effroyable débilité ? Non. non, ce n’est pas ainsi que les choses sc sont passées fort heureusement et pour ma religion et pour mon pays....
La Vie nouvelle (1925-1940)

À propos

La Vie nouvelle est une revue protestante hebdomadaire, fondée à Montauban par le pasteur et journaliste Louis Lafon en 1893. Le journal fusionne avec Le Protestant en 1913 et paraît sous le titre Evangile et Liberté jusqu’en 1925, date à laquelle Louis Lafon lui redonne son titre initial : La Vie nouvelle.
 
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