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La Vie ouvrière, 18 août 1938

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La Vie ouvrière
18 août 1938


Extrait du journal

et les. industriels français, leurs conseillers experts n’ont pas trouvé d’autre voie que celle suivie par leurs prédécesseurs en des circonstances semblables. Pour eux, s’opposer au progrès social, à l’amélioration des conditions de salaires et de travail, c’est garantir le profit capitaliste, c'est assurer la marche progressive de la production. Il faut donc, pour augmenter le rendement, exiger une plus longue durée de travail, pour assurer la compression du prix de revient, diminuer les salaires. Foin des autres aspects du problème qui exigeraient un véritable effort du capitalisme, qui réclameraient que les capitaux, ce travail français accumulé, soient mis au service de la France, qui demanderaient l'utilisation de tous les travailleurs, même ceux que l’on juge indésirables, les syndiqués et leurs militants....
La vie ouvrière (1909-1993)

À propos

La Vie ouvrière est une revue hebdomadaire syndicale illustrée proche de la CGT, créée en 1909 par des syndicalistes révolutionnaires parmi lesquels se trouve Pierre Monatte. Lors de la scission de 1921, la publication se rapproche de la CGT-U, dont elle devient l’organe officiel. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle continue à paraître de manière clandestine, sous la direction de Benoît Frachon. À la Libération, elle renaît officiellement et devient un des hebdomadaires les plus importants avec un tirage à plusieurs centaines d’exemplaires.

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Données de classification
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