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La Vie ouvrière, 27 mars 1925

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La Vie ouvrière
27 mars 1925


Extrait du journal

Certains Partis préfèrent les cellules de dentistes, de vétérinaires, d'avocats sans causes ou de médecins sans clients, d'autres se spécialisent dans les curés, les généraux ou les anciens Présidents de la République. Leur recrutement ne se fait pas à l’usine ou à l’atelier. et le bâtiment n’y est guère représenté que par les francs-maçons aux cellules mystérieuses. Mais qu'y pouvons-nous ? Do quel droit irons-nous nous immiscer dans leurs affaires, surtout si nous sommes jaloux de notre autonomie à leur égard. Sous le prétexte que le Parti communiste il une politique syndicale ! Ah ! le bon h’billet ! comme si les autres partis politiques, socialiste, radical, n’avaient pas eux aussi pour le syndicalisme des yeux de mère couveuse. Leur action toute d’hypocrisie se pratique dans l’ombre, à l’abri de la tutélaire Charte d’Amiens....
La vie ouvrière (1909-1993)

À propos

La Vie ouvrière est une revue hebdomadaire syndicale illustrée proche de la CGT, créée en 1909 par des syndicalistes révolutionnaires parmi lesquels se trouve Pierre Monatte. Lors de la scission de 1921, la publication se rapproche de la CGT-U, dont elle devient l’organe officiel. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle continue à paraître de manière clandestine, sous la direction de Benoît Frachon. À la Libération, elle renaît officiellement et devient un des hebdomadaires les plus importants avec un tirage à plusieurs centaines d’exemplaires.

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Données de classification
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