Extrait du journal
CHOEUR. De votre Réal (*), 6 Marie, Soutenez-nous dans nos combats ; Et puis un jour, Mère de vie, Au Ciel_poriez-nous dans vos bras. Vierge d’Embrun, oh ! que vous êtes belle I Vous surpassez nos neiges en blancheur, . En pureté l’eau claire qui ruisselle, Le lys naissant et la rose en fraîcheur. Vierge d’Embrun grande est votre puissance Jadis nos rois, de vos faveurs jaloux, En pèlerins, de leur reconnaissance Vous apportaient le tribut à genoux. Souvent on vit des ennemis barbares^ Mourir de peur au pied de votre tour; L*s temps passes sont donc pour nous les arrhes De vos bontés, aussi de votre amour. Vierge d’EmWùn, aimable souveraine, Soyez pour nous l’invincible rempart ; Soldats du Christ, un jour de notre reine Nous défendrons le brillant étendard. Vierge d’Embrun, sur votre séminaire Versez vos dons, le bonheur et la paix ; Toujours, toujours, montrez-vous notre Mère Et nous serons vos enfants à jamais. + Iréhée , Ev. de Gap. CANTIQUE A NOTRE-DAME D’EMBRUN. Pour les élèves du petit Séminaire. Air : Prévenons les feux de l'aurore. Salut antique métropole, Salut à toi, salut à toi, Qui sous ta royale coupole Vit naître et grandir notre foi ; 4 C’est dans ta vénérable enceinte, Que sur le front de nos aïeux , Marcellin versa de l’eau sainte Le flot pur el mystérieux (“). j» Salut à vous, céleste Reine , Salut à vous qui, dès ce jour , Au sein de la cité sainte, Avez fixé votre séjour; Embrun, votre ville chérie, Suivit dès lors votre étendard, El le nom sacré de Marie Devint son plus ferme rempart. En vain les enfants du prophète (*“), Sur nos monts semant la terreur, D’un rêve insensé de conquête Se sont bercés dans leur fureur, Protégé par votre bannière, Embrun, de leurs fiers bataillons Voit le sang rougir la poussière Et baigner au loin scs sillons ; En vain, d’une pâle couronne Etalant les débris fanés, L’erreur veut s’élever un trône (*“*) Dans les murs qu’elle a profanés ; Embrun, du sein de ses alarmes, Crie à la reine de ces lieux Qui vient à la voix de ses larmes L’affranchir d’un joug odieux. Reine d’Embrun, votre puissance A parmi nous, dans tous les temps, Manifesté votre présence Par les traits les plus éclatants. Ici, vous rendez vos oracles, Pour verser l’espoir dans nos cœurs ; Ici par de nombreux miracles, Vous rendez la vie aux pécheurs. Vous avez, Vierge incomparable, Perte dans votre chaste sein Celui dont le sang adorable A racheté le genre humain ; Ministres du sacré myrtère , v Par la plus sublime faveur 1 1 Un jour comme vous sur la terre, Nous enfanterons le Sauveur. Comment de ce pouvoir insigne Serons-nous jamais revêtus ! , 1 Notrè coèur pour en être digne ' Devrait- posséder vos vertus ! Fiiites-les germèr dans notre âme Au feu de l'amour maternel ; Àltuinez -ÿ l'ardente flamme , 1 Dotit vous brûlez1 pour I’Eternel. Paires du Dieju dont jet paissance 1 A consacré vos flancs bénis Partout votre re connaissance Redira vos deux noips unis. Du haut du pieux sanctuaire Que vous ont bâti nos aïeux. Daignez, ô bonne et tendre Mère, Daignez nous protéger comme eux. t Iréhée , Ev. de Gap. CULTE PROTESTANT. < * La Société de la Réformation écossaise a reçu la lettre suivante en réponse à un mémoire qu’elle avait adressé au secrétaire d Etat des affaires étrangères :...
À propos
Créé en 1846, La Voix de la vérité était un quotidien parisien catholique. Il disparaîtra en 1858.
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