Extrait du journal

Là-bas, en Mandchourie, à cette époque-ci de l’année, il fait une température dont l’hiver parisien ne peut réellement donner I aucune idée. Dans les wagons à marchandises découverts où ils voyagent, < matériel humain > semblable à d’autres, les soldats chinois n’ont pas, malgré leurs peaux de bêtes, précisément chaud. l>es malheureux ont déployé leur tente au-dessus de leurs têtes pour | essayer de s’abriter des intempéries et, par les ouvertures, on voit leurs, grosses faces qui sourient. Eternelle insouciance des pauvres bougres !...