Extrait du journal

A Albert DUBARRY. Toutes vos déceptions, mon cher Dubarry, je les comprends. Par la faute de chefs qui ne sont même pas capables de suivre leurs troupes, nous sommes en train d’assister à une tragique faillite d’espérances. Depuis dixhuit mois nous faisons crédit à une majorité qui est incapable de s’affirmer. Depuis dix-huit mois, nous attendons des réalisations qui ne viennent pas. Depuis dix-huit mois, nous est offert le démoralisant spectacle de vaines agitations, d’intrigues médiocres, de petites combinaisons échafaudées par de petits hommes el peu à peu. jour par jour, goutte à goutte, de ses blessures mal cicatrisées s’échappe !...