Extrait du journal

ne dit pas : « C’est une souris dans le mur. » Elle descend* jusqu’aux bases de l’édifice. Or, elle a entendu toute l’Europe craquer. Elle s’est rendu compte que l’appel de l’Allemagne ne traduisait pas une détresse feinte. Elle a compris que la menace d’Ansclubs, dans laquelle nos nationalistes ont vu surtout le moyen d’abattre Briand, était effet et non cause. Elle est venue, elle est là, comme dans la dernière année de la guerre. Soyons tranquilles, elle ira jusqu’au bout. Elle va agir, mettre de l’ordre, panser des plaies. Elle se préparait à le faire, tandis que nous développions, nous, une mentalité de vieille femme acariâtre, qui voit tout le monde ligué contre elle, qui ne découvre que pièges et soupçons, larmes feintes ou sourires affectés, qui déconsidère à l’avance tout accord dont elle n’a pas l’initiative, et qui en même temps ternit par ses propos ceux qui cherchent à la faire briller. tandis que le président des EtatsUnis sondait l’économie du VieuxMonde, un président du Conseil français était tenu de donner des « apaisements » à une poignée d’hurluberlus et de se mettre sous la tutelle d’une assemblée qui naquit et qui végète sous le signe de l’incohérence....