Extrait du journal

Quoi qu’il en soit, notre but, auaujourd'hui, est très modeste. Nous voudrions montrer, par l’exemple de Pa ris, que cette « portes et fenêtres » tant honnie aurait pu devenir depuis longtemps plus équitable, pour peu que les parlementaires eussent voulu y mettre de la bonne volonté. Ceux-ci l’ont bien nominalement supprimée par la loi du 10 juillet 1892. Mais, comme ils ne l’ont jamais remplacée sous prétexte de faire grand, elle subsiste toujours. Pendant qu’ils y étaient, au lieu de maintenir provisoirement tel quel l'impôt des « portes et fenêtres »,les députés de 1892 auraient bien pu opérer* une petite réforme qu’ils auraient déclarée provisoire. Ils avaient un modèle tout prêt, à Paris, oti la loi est à la fois respectée ef tournée habilement vers le sens de l’équité....