Extrait du journal

Si notre armée n’a pas de souliers, si nos places fortes n’ont pas d’équipements, si nos obus sont en fonte au lieu d’être en acier, si nos côtes ne sont pas défendues, si nos canons retardent de vingt ans, si notre télégraphie sans fil et nos ponts métalliques sont handicapés par l'Allemagne, si nos réservoirs de pétrole sont vides, si nos approvisionnements de munitions et de vivres sont insuffisants, ce n’est pas au manque d’argent, c’est à l’entêtement aveugle des bureaux que remonte le crime. Aurait-on donné un milliard de plus à l’état-major que ces réformes ne seraient pas plus avancées aujourd’hui! Voilà ce qui ressort de la démonstration faite par M. Humbert au Sénat....