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L’Action, 24 juillet 1905

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L’Action
24 juillet 1905


Extrait du journal

La coalition des progressistes, des libéraux et des nationalistes ressemble, en ce moment, à l’animal de la fable, qui cherche quelqu’un à dévorer. C’est sur M. Emile Combes, comme de raison, que se jette leur faim goulue. Lisez les journaux de la faction, la Liberté, les Débats et le Temps. Leur fureur contre l’ancien président du Conseil ne s’est pas apaisée, depuis qu'il a repli is sa place dans le rang. On 11e saurait lui pardonner d'avoir, pendant deux ans et demi, occupé le pouvoir, et surtout de conserver, après sa toute, une popularité* si flatteuse parmi les masses profondes du suffrage universel. En mainte circonscription, c'est le cri de « Vive Combes ! » qui, dans les conférences et les banquets, salue les sénateurs et les députés du Bloc. Pour les républicains de gauche, pour les démocrates anticléricaux. il est un signe de ralliement, l'affirmation dune politique, l'expression tout à la lois d’une gratitude et d’une espérance....
L'Action (1903-1924)

À propos

Fondé en 1911 par un jeune écrivain, Henry Bérenger, L’Action est un quotidien radical et anticlérical. Après la guerre, son prix double avec le passage à 10 centimes, ce qui porta un coup d’arrêt fatal au journal, comme pour toutes les feuilles radicales. La diffusion de L'Action devint plus confidentiel jusqu'à sa disparition en 1915.

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