Extrait du journal

Qu’importe que l’on ait tourné toute la fureur du Congrès contre ce-mot quotient, que l'on oublie d’expliquer et de définir ? Si j’osais encore citer le Pascal des Provinciales, je me représentées un nouveau Louis de Montmartre « chargeant sa mémoire de ce mot » et allant vainement en demander à tous les docteurs en théologie la définition et le sens vrai. A Tours, c'était le mot conventionnel, que tous les majoritaires devaient prononcer dans un chœur d'indignation, le signe convenu qu'il fallait faire ensemble sur le geste des leaders du Congrès. Et pourtant ce quotient est une modalité importante, mais une' simple modalité de la réforme. C'est un mètre, un étalon que l’on pourrait modifier, si l’on en trouvait un plus rationnel pour mesurer la force des minorités. Mais enfin pourquoi discuter et faire celui qui ne comprend pas ? Le Congrès nous a signifié bel et bien qu’il voulait un scrutin élargi, c’est-à-dire un scrutin de liste, petit eu grand, mais purement et exclusivement majoritaire, comme le scrutin d’arrondissement. Réglez-vous là-dessus et comprenez, mon cher ami. que c'est un courant à remonter et un élut d’esprit à modifier....