Extrait du journal

Voici donc trois rubans disponibles. Qui les veut t Mats M. Leon Berard n'aura point de peine à les nantir de titulaires, car des douzaines, des centaines de postulants tendent déjà les deux mains. Ah / Que n en ont-ils quatre ! Il n est pas, en effet, de corporation plus âpre au ruban que celle des peintres ou des sculpteurs, non, pas même celle des industriels de la littérature ou du théâtre, que la fièvre rouge torture dès qu ils s'échappent du collige. Au surplus, les uns et les autres guérissent vite, car on les décore sitôt qu est établie leur ineptie totale. Et Von conçoit sans peine que des artistes dignes de ce nom, un Roussel, un Bonnard, un Vutllard, ne se soucient nullement d'être sacrés cheval.ers aux côtés de tous les faiseurs de tartouillades que la croix console de leur incurable rapidité....