Extrait du journal

Vssadcs-, écus en sortons par car a vannes , pour aller dans les campagnes, chercher h pain de nos femmes et de nos enfans;, car depuis longtemps , il n’erre pas u» àc kUd 4.11 ne soit emble a ia baïonnette. Ce n’est pas malveillance de la part des cultivateurs, As sont plus à plaindre que nous encore; un grand oc mare a quitté ses foyers , et s’sert réfugié ici,* les autres végètent rive la vie et la mort, à la merci des brigand;, toujours prêts à les immoler ; en générai, on ne rencontre gères que des fttnmcs en nos villages, et b er.tôt elles seront aussi forcées de les abandonner , car leur faiblesse ne saurait plus se garantir de la férocité des chopas. Quelques-unes ont été égorgées , d’autres sont mortes app. es avoir souffert le traitement le plus affreux !.. Rien n’arrête ces monstres dans leur vengeance : ils l'exercent rieur tout ce que leurs ennemis ont de cher au monde : le père leur répond de son fils, la sapeur de son frère , U femme de son mari, etc. C’e*t ainsi qu'ils ont brûlé vive , étendue sur son lit, la fille Cuirct, dont le frère était capitaine d’une compagnie territoriale !... c’est ainsi qu’ils ont massacré les pères de plusieurs réquisitionnaines, qui ont abandonné leur parti, pour se soumettre aux lois de la république !... Leur fureur s'étend même aux choses inanimées , et quand un proscrit leur échappé, ils brûlent sa maison et tuer.r ses bestiaux ; c’est aussi de cette manière qu’ils parussent ceux qui leur refusent des contributions. Leurs menaces ne sont jamais vaincs ; leurs ordres ne sont jamais impunément violes....