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L'Ami du peuple en 1848, 9 avril 1848

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L'Ami du peuple en 1848
9 avril 1848


Extrait du journal

A Paris, l'effectif de la garde nationale s’élève à deux cent mille hommes ; le nombre des votants pour les brades de 1a garde nationale n’a peut-être pas atteint le chiffre de quatre-vingt mille. Dans la banlieue, bien des gardes nationaux n’ont pas reçu leurs caries ; d’autres n’ont pas pu se faire inscrire, et d’autres n’ont pas pu voler. Dans certaines communes, la terreur des anciens maires du philippique exerce encore sur les volants une si fâcheuse influence, que les citoyens craignent de voler autrement que cet officier municipal ; ils n’ont pas oublié combien il leur en coûtait, sous le règne de la corruption, de se mettre en opposition avec les volontés du maire. Nous en connaissons, de ces maires, à qui les votants laissaient liberté pleine et entière d’inscrire un candidat sur leurs bulletins. A Paris, dans certaines légions, l'ouvrier n’a pas réellement voté, les nominations ne peuvent être considérées que comme l’expression de la bourgeoisie. Aussi le pbilippisme, ou plutôt le moulavdvnic, selon l'expression d’un de nos amis, n’a jamais relevé plus fièrement la tête; il augure de la composition de l’Assemblée nationale, parce qu’il a déjà obtenu de l’élection dans la garde nationale....
L'Ami du peuple en 1848 (1848)

À propos

Données de classification
  • fould
  • odilon-barrot
  • guizot
  • france
  • paris
  • havre
  • la république
  • assemblée nationale