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L’Ami du peuple, ou le Publiciste parisien, 3 août 1790

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L’Ami du peuple, ou le Publiciste parisien
3 août 1790


Extrait du journal

les noirs et les impartiaux. Mardi 16 juillet,il a paru sous mon nom une feuille intitulée : C’EN EST FAIT DE NOUS. L’auteur y rapporte le plan de la conspirationMaib rebois ; il y dénoncé le mépris du comité municipal des recherches pour les ordres de Rassemblée nationale j et son refus de saisir le fil qu’il lui avoir donné de toutes les conspirations des traîtres à la nation , notamment de celles de Charles Philippe Capet, dit d’Artois ; il y trace en raccourci les dangers imminents qui menacent la patrie, et il invite les bons citoyens à prendre des mesures efficaces pour leur sûreté. Cette feuille avoir fait une tentation assez vive : elle jette l’épouvante parmi les ennemis de la révolution. Le lendemain le maire et les officiers municipaux , qui n’ont que trop maquis le droit de faire redouter leurs menées, et dont l’auteur demandait qu’on .s’assurât, furent debout toute la nuit. Dès le soir, recommandant général avoir dé-...

À propos

Publié à partir du 12 septembre 1789, la parution regulière du journal pamphlétaire et pro-révolutionnaire L’Ami du peuple, rédigé, dirigé et imprimé par Marat fut souvent compromise à cause de poursuites judiciaires. Les propos parfois excessifs de son fondateur ont, en effet, mené parfois à des désastres, comme les massacres de septembre 1792. La publication sera contrainte de cesser de paraître le 21 septembre 1792, à la veille de la Première République.

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Données de classification
  • marat
  • c. l x x x
  • artois