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L’Ami du peuple, ou le Publiciste parisien, 11 juillet 1790

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L’Ami du peuple, ou le Publiciste parisien
11 juillet 1790


Extrait du journal

' h Jamais l’amour de la liberté ne régné avec plus d’empire , et jamais son triomphe n’est moins assuré que chez un peuple qui vient de rompre ses fers. A peine échappé de la servitude , que ses oppresseurs, revenus de leurs transes, cherchent les moyens de le remettre sous le joug : le despote se récrie qu’on a surpris sa religion sur le compte de ses fidèles sujets; il les invite à se reposer sur les soins de son amour paternel ; il leur parle de son empressement à redresser leurs griefs ; il les flatte, les leurre , les berce et les endort. S’ils évitent l’écueil, combien d’autres artifices ils ont a...

À propos

Publié à partir du 12 septembre 1789, la parution regulière du journal pamphlétaire et pro-révolutionnaire L’Ami du peuple, rédigé, dirigé et imprimé par Marat fut souvent compromise à cause de poursuites judiciaires. Les propos parfois excessifs de son fondateur ont, en effet, mené parfois à des désastres, comme les massacres de septembre 1792. La publication sera contrainte de cesser de paraître le 21 septembre 1792, à la veille de la Première République.

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Données de classification
  • marat
  • patrie
  • plan
  • c. l i x