Extrait du journal

Il est vrai que nos pacifistes, socialistes ou non, partent d’une erreur de base qui témoigne de la confusion de leur esprit. M. Briand, par exemple, s’est donné pour tâche de tuer « la guerre ». Quelque tendance naturelle qu’on ait à parler respectueusement à un ministre, il faut bien dire que vouloir tuer la guerre est aussi idiot que de vouloir tuer la peste, le choléra, l’assassinat ou l’amour. Il n’y a crime que parce qu’il y a des criminels. Quand il n’y a pas de criminels, il n’y a naturellament plus de crime. Il y a guerre quand il y a des peuples guerriers. Qu'il n'y ait plus de peuple décidé à aller embêter le peuple voisin et il n’y a naturellement plus

À propos

L’Ami du peuple, édition du soir, est un quotidien français fondé par le parfumeur François Coty. Anti-parlementaire et très éloigné du titre homonyme créé par Marat 140 ans plus tôt, L’Ami du peuple était ouvertement xénophobe, antisémite et nationaliste. Il a été diffusé du 5 novembre 1928 au 7 mai 1933. Tout comme son édition matinale, son très faible coût le destinait aux classes moyennes, et son horaire de publication lui permettait d’inclure les dernières actualités du jour. 

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